Insolite. Avec Kubic-up, il veut mettre les lits au plafond

Philippe ECALLE.
Le procédé n'est pas révolutionnaire, mais Olivier Joly, avec sa jeune entreprise, baptisée Kubic-up, veut démocratiser le lit escamotable. En le mettant... au plafond !

L'initiative

Mettre Paris en bouteille n'est pas simple. Installer un lit, plus une table, plus d'autres éléments de mobilier d'intérieur, dans une pièce d'à peine 10 m2, tout cela relève souvent de la gageure, voire de l'impossible. C'est pourtant le lot quotidien de nombreuses personnes, qui vivent dans de minuscules chambres de bonnes, à Paris, Nantes ou ailleurs.
Olivier Joly, qui vit aux Clouzeaux, a eu la « révélation » voilà quelques années. À l'époque, il vient d'installer un lit escamotable dans la chambre de l'un de ses fils. Un lit qu'il avait récupéré chez sa mère. Il s'aperçoit que ce lit fait la joie de son fils et de ses copains, qu'ils parlent entre eux de ce lit « trop génial ». Pour ce jeune quinqua, c'est le déclic.
Directeur industriel depuis près de 25 ans dans une entreprise du secteur de la métallurgie, il sent qu'il tourne en rond, que le moment est venu de changer d'horizons.

Des lits au plafond, des prix tirés vers le bas

« J'avais le choix entre reprendre une boîte ou en créer une de toutes pièces. » Il choisit la seconde option et décide de créer Kubic-up, pour lancer une gamme de lits escamotables. Non pas les classiques et un peu vintage lits-armoires, « mais le lit qui grimpe au plafond. »
Le principe ? Quand il n'est pas utilisé, le lit coulisse jusqu'au plafond pour libérer de l'espace, et céder la place à un mobilier mural, par exemple une tablette murale. « Même pas besoin de faire son lit, à la différence des lits armoires », constate Olivier Joly.
Mais l'ancien élève du lycée Mendès-France, à La Roche-sur-Yon, passionné de mathématiques, va plus loin. Il veut un lit escamotable accessible aux petits budgets. Des lits qui montent au plafond, mais à des prix tirés vers le bas. Un pari réussi. Ses modèles, fabriqués, en large partie en Vendée, sont compris entre 1 650 € et 1 800 €.
Son ambition à moyen terme ? Convaincre des promoteurs immobiliers ou, pourquoi pas, des résidences universitaires, d'adopter ses modèles de lit, taillés pour équiper les petits espaces. Un de ses lits était d'ailleurs exposé récemment dans un appartement témoin de la résidence Les prairies d'Eden. Les acquéreurs de l'appartement ont tenu à garder le lit.

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