De Roanne à Paimbœuf, près de 800 km en Loire sur un radeau


Deux Angevins ont accosté mercredi 15 juin 2016 au port à sec de Paimbœuf en... radeau ! Après plus d'un mois de descente de Loire et une bonne dose d'aventures inoubliables.

Etienne Viaud et Vivane Oyer ont décidé d’arrêter leur périple à Paimbœuf. - Photo DR

Parti le 3 mai 2016 de Vougy (Loire), près de Roanne, Etienne Viaud, 28 ans, et Vivane Oyer, 29 ans, ont parcouru près de 800 km de fleuve à bord de leur frêle esquif long de 5 mètres et large de 2,50 mètres. Ces deux charpentiers de formation ont totalement construit leur bateau avec du matériel de récupération, des bidons de 150 litres, des palettes pour le plancher, un vélo de course bricolé façon « pédalo » avec roue à aube… « Le radeau nous a coûté moins de 100 € ! » sourient les aventuriers.
Sur leur trajet, ces deux amis Robinson de la Loire ont fait sensation : « Tout le monde voulait nous aider ! » Ils avaient pour premier objectif de se rendre jusqu’à Angers et ils ont décidé de poursuivre leur navigation, ayant de l’avance sur leur arrivée prévisionnelle.
On pensait aller jusqu’à Saint-Nazaire mais on a préféré s’arrêter là pour des raisons de sécurité.
C’est que la Loire n’est pas de tout repos, surtout lorsqu’elle est en crue :
Nous avons parcouru 60 km en une journée, entre Saumur et Tour. Nous nous sommes fait quelques petites frayeurs de temps en temps. 

Franchir des obstacles

Le périple s’est globalement bien déroulé, sauf le passage obligé de deux obstacles : l’un à Decize « où quelqu’un nous a aidés à porter le radeau avec un engin forestier », l’autre à Saint-Laurent des Eaux où les navigateurs ont dû treuiller leur radeau (700 kg) deux jours durant, pour franchir la retenue d’eau d’une centrale nucléaire. Des « galères » bien vite oubliées par le bonheur d’avoir accompli un rêve de gamin. « Quand j’étais enfant, j’ai vécu sur une péniche sur la Loire avec mes parents », précise Vivane Oyer. Quant à Etienne Viaud, il n’en est pas à sa première aventure : il a déjà effectué un tour du monde à vélo en trois ans et huit mois.
Que va devenir leur radeau ? « On va le démonter samedi, soit pour le mettre à la déchetterie, soit pour le donner à un Angevin intéressé », glissent-ils. Leur fabuleux voyage aurait-il fait des émules ?

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